Magnifique florilège de la musique de chambre du prolifique Georg Philipp Telemann (1681-1767), réalisé par le bien nommé Ensemble Florilegium fondé par le flûtiste Ashley Solomon et le claveciniste Neal Peres da Costa en 1991. Lorsque cet album a été enregistré en 1992, il contait dans ses rangs la désormais célèbre violoniste Rachel Podger. Continuer la lecture de Georg Philipp Telemann – Concerti da Camera – Ensemble Florilegium→
Johannes Brahms (1833-1897 )– Quintette en fa mineur op.34, pour piano, deux violons, alto et violoncelle (1864)
Jusqu’à présent, nous avons tenté de faire découvrir des œuvres assez accessibles ; celle-ci un peu plus difficile, mais de toute beauté, cela va de soi… La complexité du quintette op. 34 est tempérée par la présence de thèmes mémorables qui fournissent de bons repères à l’auditeur.
Initialement Brahms voulait écrire un quintette à corde classique, sans piano, mais avec deux violons, un alto et deux violoncelles. Ce quintette primitif, dont le manuscrit a été détruit et qui a reçu le numéro d’opus 34a, avait été présenté par Brahms à deux de ses plus chers amis : Clara Schumann et le violoniste Joseph Joachim. Tous deux avaient été enthousiasmés par les idées musicales, mais avaient jugé que le quintette n’était pas la forme la plus appropriée pour les exprimer.
Un très beau programme concocté par le Nash Ensemble en 1990, pour découvrir la musique de chambre avec instruments à vent de Mozart. Ces œuvres choisies, dédiées à des instrumentistes estimés de Mozart, sont inspirées et accessibles et permettront aux futurs mélomanes de se familiariser avec les sonorités de divers instruments à vent : flûte, hautbois, clarinette et cor.
Johannes Brahms (1833-1897) – Sextuor à cordes en si bémol majeur op.18 (1860)
On accole souvent des épithètes malheureuses aux œuvres classique; le premier sextuor de Brahms, parfois qualifié de frühlingsextet, sextuor du printemps, n’y a pas échappé. Si les deux derniers mouvements ont quelque chose de vaguement pastoral, on peine a retrouver dans les deux premiers les «douces rêveries au bord de l’Elbe en un blond printemps» évoquées par Claude Rostand, grand spécialiste de Brahms. Cette œuvre doit être jouée avec un engagement exceptionnel pour révéler son vrai visage. Elle est animée par une énergie, une simplicité et une noblesse qui reflètent bien plus l’âme du compositeur qu’elle ne dépeignent un quelconque paysage bucolique.
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